Traditions africaines, lois européennes

Aujourd’hui dans le monde mondial, les mœurs et les coutumes chères à nos parents fondent comme neige au soleil. Les blédards qui vivent hors du bled en savent quelque chose. La question qui se pose est alors de savoir comment conjuguer modernité avec tradition ou comment marier les 2 en lieu est place de les confronter.

Dans certains pays africains une fille ne peut aller s’installer chez son copain et faire des enfants avec lui sans qu’il y ait assise entre les deux familles et même dote. En occident ce n’est pas le cas, les jeunes tourtereaux n’ont besoin de l’aval de personne pour emménager ensemble et fonder leur propre famille. De fait, ici, en Europe, cela est tellement banalisé qu’il semble aux blédards que la société occidentale n’a pas penser aux conséquences pour les deux familles.

Cela est d’autant plus vrai quand dans un couple non marié mais avec enfants la femme décède. En occident, la loi stipule que la garde des enfants issus de l’union de la femme et de l’homme échoie automatiquement au parent restant en vie. Or, cela va en contradiction avec la coutume et les principes de pas mal de bled en Afrique.En effet dans ces pays, la garde des enfants hors mariage revient de facto à la famille de la défunte. La simple évocation de laisser les enfants à l’homme qui n’a pas épousé voire doté la femme est une forme d’hérésie.

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Ce que je suggère pour ma part, c’est que l’Europe valorise et respecte cette tradition car celle-ci ne manque pas d’avantages bien que le système établi, en occident, met face au mur des familles du bled qui ne comprennent pas souvent le pourquoi du comment. C’est toujours bien de savoir que la fille avec qui on partage sa vie, sous le même toit est la sienne au vue de la loi mais également de la tradition. Ce sentiment permettrait de tranquilliser les familles des concubins et de mieux gérer de tels événements sans que les familles restées au bled ne se posent des questions à savoir si elles ne devraient pas faire le voyage pour venir récupérer les enfants du couple, comme la tradition le commande.

La vrai question au-delà de cette exemple et de savoir comment aménager et/ou faire évoluer les lois définies dans un lieu, un cadre et un temps précis afin de prendre en compte les origines/les influences quasi multiculturelles des sociétés modernes de nos jours ?

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3 Commentaires

Bienvenue au nouveau pigiste !
LPN, tu n’aurais pas par hasard géré l’illustration et son commentaire ? C’est en effet le seul moment de l’article avec de la grosse faute d’orthographe 🙂 Il faut prendre exemple sur christou :p

Intéressant l’article, comme souvent j’ai appris des choses.
Mais ne pourrais-tu pas aller plus loin, par exemple, as-tu une réponse personnelle à ta question finale, voire des exemples de réponses ? Il me semble que le choix entre « A Rome fais comme les romains » et « Ne perds pas ta culture chez moi » a déjà été répondu plusieurs fois dans divers pays et qu’il y a eu des conséquences… pour le deuxième choix, je dirai souvent, une mauvaise intégration pour les immigrés, non ?

Si je suis le raisonnement de certains, il faudrait une loi à la carte en fonction des milieux socio-culturelles, hors cela va à l’encontre de la définition même d’une loi qui se doit d’être égalitaire et juste pour chacun quelque soit ses origines et ses croyances. Du coup, les coutumes et les lois semblent à priori antagonistes.
Pour ma part, coutumes et lois, c’est la même chose, ce sont des constructions de l’homme fait par l’homme pour l’homme. Hors l’homme et son environnement évoluent. Les lois mettent du temps pour refléter l’évolution de la société mais elles possèdent, en interne, des mécanismes pour les faire évoluer. Les coutumes, elles, n’ont pas de telles dispositifs et sont donc plus difficile à changer.
En clair, la balle est plus dans le camps des coutumes que dans celle des lois. Il faut que les coutumes évoluent et prennent en compte la nouvelle ère. Cela ne veut pas dire que toutes les coutumes sont de facto obsolètes mais comme les lois elles ont été mises en place dans des circonstances et dans des lieux qui n’existent plus aujourd’hui. Les coutumes doivent donc évoluées sans pour autant oublier ce qu’elles sont: Le témoignage de ce que l’on a été et le fondement de ce que l’on est aujourd’hui.

La bienvenue aussi au nouveau ou à la nouvelle pigiste. Félicitations pour le sujet, le style et… l’orthographe! Ca manuait tellement de fautes d’orthographe que j’a cru un moment être sur un autre site. C’est alors que j’ai compris que c’était une nouvelle plume :). Mais… le sujet est trop cmplexe pour ma petite tête: je ferai un commentaire intelligent après la dixième lecture! Mais sincères félicitations à la nouvelle plume!

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