Revue Télé: Undercovers

Bonjour à tous. Comme il est de coutume, le service de veille des médias de lepetitnegre.com est toujours à l’affut des nouveautés à venir sur vos grand et petits écrans. Enfin, quand je dis nouveautés c’est surtout par rapport aux télés francophones toujours en retard d’une guerre. La faute à qui ? Sans doute à l’absence de programmes originaux à eux et à la longue attente de la traduction des programmes américains pour la plupart. Mais l’époque de papa et révolue et malgré la loi HADOPI, l’Internet est venu démocratiser tout cela. Aussi puis je vous proposé ma revue en règle du pilote de la nouvelle série spéciale blédard: Undercovers.

Le Synopsis:

Bon, je ne vais pas vous raconter des histoires. Cette série ne va pas ré-inventer la roue. Au contraire, il s’agit d’une nième déclinaison du concept des agents secrets trop forts qui ont pris leur retraite pour une raison débile mais qui doivent reprendre du service pour une raison tout aussi débile. Quoi de neuf donc ? Et bien nos deux agents sont des afro américains comme on les appelle aujourd’hui. Incroyables non ? Mais bon, comme ce n’est pas suffisant pour apparaitre dans un billet de lepetitnegre.com, il se trouve que les acteurs qui les incarnent sont de bons blédards « bien de chez nous ». Leur première mission ? Parcourir l’Europe aux frais de l’Oncle Sam pour sauver un ancien collègue tombé entre les mains d’un vilain gars de l’est facilement reconnaissable à cette façon caractéristique de rouler le « r ».

Les Undercovers prenant discrètement un café à Paname (source ABC)

Le Bon:

Enfin une vraie série avec des blédards avec un vrai budget. On commençait à saturer avec la multiplication des sitcoms à deux euros et cinquante cents. Grâce aux succès accumulé sur des blockbusters comme Alias, LOST et Fringe, le producteur JJ Abrams est maintenant capable de demander des investissements substantiels aux studios de Hollywood (et donc aux banquiers derrières cachés derrière) et c’est une bonne chose. Voyons le casting. On nous prend nos blédards de second génération. Boris Kodjoe et Gugulethu Mbatha-Raw sont tous les deux les fruits de la rencontre du Bled et de l’Europe. Rien que par leur CV, il y a pas photo: des parents bardés de diplômes et 8 langues parlées couramment à eux deux. Si ça ce n’est pas déjà un profile de super espion alors je ne sais pas quoi dire. Si vous ajouter le fait que les époux Bloom (ndla: un nom bien de chez nous je sais) sont bien fait de leur personne, il y a de quoi attirer là un maximum de téléspectateurs. Les seconds rôles sont pas mals aussi dans le genre rigolo de service.

Le preview de Undercovers

http://www.youtube.com/watch?v=SIDRG1edDpg

Le Moins Bon:

L’image ne me plait pas. Je le dis sans détours. On dirait que le réalisateur a emprunté la caméra digitale utilisé par Michael Mann dans ses derniers film depuis « Ali ». L’image « trop vraie » nous empêche d’entrer dans la fiction. Justement la fiction: si la base du concept est réchauffée, on peut se dire que le choix de nos blédards va permettre d’ajouter à cette série des sujets bien de chez nous. Que nénis ! On a droit à de l’espion de bas de gamme et il faut vraiment être tolérant pour gober le fait que nos deux mannequins vedette se font passer pour des employés du téléphone. Justement le jeux d’acteur des deux protagonistes principaux laisse vraiment à désire. La complicité ou l’alchimie entre les deux n’est vraiment pas crédible. Peut être est-ce du au fait que l’intimité au sein d’un couple de blacks n’a pas encore été codé au cinéma, qui sait? Cette lourdeur gauche ressort d’autant plus que l’histoire de l’épisode pilote rase les pâquerettes. A défaut de phases d’action spectaculaires et de gadgets dernier cri, que l’on est en droit de d’attendre de la part d’espion de haut niveau, on nous sert des blagues téléphonées. Les seconds rôles ont même parfois de meilleur répliques et volent la vedette aux stars.

Conclusion:

Si c’était un roman photo, cette affaire aurait toutes ses chances mais hélas c’est une série télé et je ne donne pas cher de sa longévité. A moins que la production ne se décide à rattraper les errements dans lesquelles elle l’enferme. Que veux montrer JJ Abrams exactement ? Si ce le travail des espions, il ne la pas fait. Si c’est une bonne comédie genre « Mr & Mme Smith« , soit ! Mais alors qu’il engage d’autres auteurs de blagues. Il a même réussi a casé sa nouvelle signature, le « lance flare« , dans l’un des scène les plus ridicule de l’épisode. Je souhaite vraiment que la production se décide à utilise le fait que ce sont des blédards pour raconter d’autres histoires avec des vilains bien de chez nous chez qui l’infiltration de nos amis espions fera plus vrai que nature. A bon entendeur ….

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